Le métier de tripier existe essentiellement en France.
Il perpétue une tradition culinaire unique au monde.
Le tripier sélectionne avec attention les abats qu'il proposera à sa clientèle.
Il met en valeur les abats blancs et les abats rouges, en proposant notamment des recettes uniques.
Il transforme et cuisine les coeurs, les foies, les rognons, les langues ou encore les tripes selon la tradition régionale.
Langue de boeuf, cervelle de mouton, pieds de porc ou encore onglet de veau font partie de ses spécialités.
Le tripier assure l'achat en gros, le lavage, le blanchissage, l'échaudage, l'épilation, l'expédition, la vente à la consommation, le désossage, la coupe et la découpe de tous les abats blancs et rouges, et ce, dans le respect des règles d'hygiène et de sécurité alimentaire.
Il peut également entreprendre et mener à bien les fabrications des différents produits à base d'abats blancs et rouges.
En tant que détaillant, le tripier est amené à exercer son activité principalement sur les marchés.
Il peut également travailler en étroite collaboration avec des restaurateurs.
Il accueille et conseille sa clientèle, lui suggérant des recettes pour la préparation des abats.
Qualités requises Pour être tripier, mieux vaut :
- Être passionné ;
- Avoir la fibre commerciale ;
- Avoir le goût du contact au client.
Emplois et évolution professionnelle : Aujourd'hui, les professionnels sont prêts à accueillir des jeunes.
La voie de l'apprentissage, véritable tradition dans l'artisanat alimentaire, garantit les meilleurs taux d'insertion dans l'emploi.
La professionnalisation est également valorisée.
Les opportunités de reprise se multiplient avec les départs à la retraite des chefs d'entreprise de la génération du baby-boom.
Après quelques années d'expérience, un salarié, s'il en a l'envie et les capacités, peut décider de devenir son propre patron en créant ou en reprenant une entreprise.
Pour cela, il devra acquérir des compétences en matière de gestion, de comptabilité, d'informatique ou encore de communication.